mardi 23 décembre 2008

Nouvelle vie.

je suis de retour sur le web (enfin ma connexion), voici donc quelques photos qui étaient resté dans la mémoire de mon appareil.

Mon travail m’a permis de visiter une petite partie de l’alsace. J’ai pu voir le magnifique marché de Noël à Strasbourg.









Joyeux Noël a Tout le monde!


Rémy

lundi 24 novembre 2008

C'est comme on veut.

C’est comme une histoire passionnante que l’on lit le soir avant de s’endormir. Entamée par des rochers saillants, les pages sont difficiles à tourner ! La peur au ventre, l’issue du récit reste incertaine. Est-ce que la suite va me plaire ? C’est déjà tellement bien commencé ! Le scénario et les décors sont plantés, les personnages bien étudiés. Pourtant je suis effrayé au risque d’être déçu ! Que va-t-il arriver ? Les héros de cette tendre mascarade seront il assez fort pour survivre a toutes les épreuves du roman ? Vais-je m’endormir avant la fin ? Est ce que mes rêves seront habités des ces images que seul les livres permettent de modeler soit même ?
Cette douce excitation restera immuable jusqu'à la fin si l’auteur a pris soin de besogner son histoire, avec toute la foi de l’écrivain !

Notre héro au regard perdu fais son bonhomme de chemin, sans se douter que quelqu’un a déjà écris son destin du bout de sa plume. Il me semble déjà apercevoir les failles qui le feront tomber dans le précipice. Entraînant avec lui les autres personnages dans une aventure sans fin. Et si notre héro était au courant ? En regardant vers le ciel aurait il vu la reliure de l’écrin qui l’entoure ? Ou bien peut être un numéro de page caché derrière la description de l’arbre qu’il vient de croiser !
Alors il marche sans changer d’allure et le regard droit, pour éviter d’éveiller les soupçons. Il se demande qui l’observe. A ce moment précis, il sait déjà que son avenir ne lui appartient plus et l’angoisse monte en lui.Et plus il angoisse moins il arrive a réfléchir ! Peut il s’enfuir pour échapper a cette destiné qu’il n’aurait pas choisi ?
Alors il se met à courir très vite, de plus en plus vite et de plus en plus loin ! Et plus je tourne les pages plus il court ! De temps en temps il tourne la tête essayant en vain de voir qui arrive à le suivre aussi vite ! Ses jambes s’envolent presque, le décor défile à toute allure. Les couleurs se font ternes, les maisons et les champs disparaissent dans une brume épaisse ! Il se retourne une fois de plus mais ne voit rien. En redressant le regard sur ses pas gigantesques, sa vision se trouble et son cœur ralentis. Il est à bout de souffle mais ne peux pas faire de pause. Il se dit que si il s’arrête il se fera rattraper c’est sur, mais par qui ? Il l’ignore !
Il fini par ralentir puis il stoppe sa course, épuisé par tant d’effort, il pose ses mains sur ses genoux la tête basse. Il reprend son souffle et relève les yeux. Sa vision est troublée et il n’est pas sur de savoir lire les trois lettres qui viennent tout à coup de s’afficher devant lui !

FIN

Je tourne la dernière page sur la troisième de couverture, le nom de l’éditeur apparaît en gras. Une année, et une vague signature. En italique je peux lire ces quelques mots :
A fuir son destin on en oublis l’essentiel. Vivre !

C’est comme une histoire passionnante que l’on lit le soir avant de s’endormir. Notre vie est notre muse, assurons nous d’en être les auteurs !


Rémy

vendredi 21 novembre 2008

Photos de Famille

Et que voici voila? Un album de famille en ligne pour la famille uniquement, bien sur. Il est protégé par un mot de passe. Appelez moi pour le connaître.

voici l'adresse: http://remyg31.jalbum.net/



hihi!

vendredi 14 novembre 2008

Mon boulot

Je me rend compte que je ne vous ais jamais parler de mon travail, c’est peut être pas intéressant ou j’en sais rien. Enfin vous en jugerez par vous-même. J’ai la chance d’aimer mon travail et c’est donc avec grand plaisir que je vais vous en parler.

Je serais bref, c’est promis.
Je suis donc technicien mise en route de chaudières industrielles, c’est ce métier qui me permet de bouger dans tout le sud de la France. Et non ! Si je fais des photos de partout ce n’est pas que je suis tout le temps en vacance, bien au contraire. C’est un travail qui demande beaucoup d’investissement personnel et une grande disponibilité. On peut y faire aussi des photos sympathiques, jugez en par vous-même.

Voici l’intérieur d’un thermoxydeur, on aperçoit au fond les tubes de la chaudière de récupération. Et oui c’est de la grosse machine ! hi !



(ps: c'est pas moi sur la photo)


Un brûleur fuel. Magnifique n’est ce pas ?



Une superbe chaudières construite par mon entreprise. Une production de 4000kg/h de vapeur. Ce n’est pas une des plus grosse. Certaine peuvent faire jusqu'à 25000kg/h de vapeur.



Voila donc un très petit extrait du matériel que je peux rencontrer dans mon travail. Et j’en suis fier.
Merci à tous.



jeudi 30 octobre 2008

Brentame







L’automne étend son emprise sur les âmes esseulées.

Il va falloir s’y résoudre, l’hiver.... est a notre porte !









Voici un petit village de la Dordogne. Brentame.

mardi 28 octobre 2008

Encore un chat!

Il fallait absolument que je la mette celle la. J’en ai encore mal au ventre tellement c’est drôle !

lundi 20 octobre 2008

Attention, il faut mettre le son!

J'ai tellement rigolé, je veux vous la faire partager.


la légende du tracteur amoureux.

Il était une fois, l’histoire d’un jeune tracteur qui s’appelait Fergusson. Il était la fierté des ses amis, Laverda la vielle moissonneuse Hollandaise et Litronic la jeune pelle mécanique n’avaient d’yeux que pour lui. Il était neuf est endurant, paré d’une magnifique rampe d’éclairage et surtout, sa peinture n’avait pas le moindre accros. Bref une belle mécanique ! Conscient de ces convoitises le jeune Fergusson n’en abusais pas.
Tout les matins en partant au travail il saluait respectueusement Laverda et ne pouvais s’empêchais de faire un clin de spot a la jeune Litronic. Puis il partait fièrement labourer son champ en sifflotant. Il était heureux Fergusson, il vivait dans le Gers, la plus belle terre du pays ! Elle était tendre et bien glaiseuse comme il aimait. Le travail ne lui faisait pas peur, et il pouvait labourer un champ plus vite que tous les autres tracteurs de la région. C’était un V12 ! 600 CV ! Ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était de faire rugir son moteur lorsqu’il passait dans le village. Tout le monde le regardait ! Il avait belle allure Fergusson ! Toujours près a aider, tracter, porter, il était aussi un tracteur au grand cœur. Tout le monde l’aimait.

Un matin d’automne alors qu’il attelait sa charrue, il vit une chose étrange au fond de son champ. Mais il ne savait pas très bien ce que c’était. Pressé d’en savoir plus, il s’activa pour finir le plus vite possible une belle rangé de pomme de terre. Arrivé au fond du champ il resta exalté ! La plus belle machine du monde venait de se présenter devant lui ! Une belle Eolienne de 98 mètres s’érigeais fièrement devant ses feux médusés. Il la trouva si belle qu’il en tomba immédiatement amoureux. Elle était si grande, si élégante ! Et le vent jouant avec ses pales, chantait une musique angélique.
A partir de ce jour Fergusson ne fut plus du tout le même. Il restait des journées entières devant elle ne sachant quoi lui dire. Il labourait sans cesse le même carré de terre autour de la belle. Dessinant des tournesols ou des cœurs de scaroles. Il avait même posé au pied de sa dulcinée, quelques bottes paille pour la tenir au chaud. Il était fou amoureux mais bien trop timide pour l’aborder.
Demandant conseil a Laverda, celle-ci lui dit : « Ohh ch'ai connu autrefois un fougueux tracteur tout comme toi ! Il était épris de moi, mais ne s’est chamais déclarer ! »
« Et alors ?! » Répondit Fergusson
« Et alors ? Et alors auchourd’hui il cultive des artichauts dans le Périgord ! Le paufre est si fieux qu’il n’en fait même pas trembler une feuille ! Il n’aura chamais connu l’amour, et moi che rouillerais ici, ah ! »
Fergusson n’aimait pas les artichauts, il décida de se lancer ! Il s’approcha de L’éolienne et lui dit timidement : « Bonjour, je suis Fergusson »
L’éolienne l’ignorait.
Fergusson insista : « c’est moi qui vous ai mis le pied au chaud. »
Soudain l’éolienne pris un grand bol d’air, inspira longuement et dis : « Bonzour ze suis Suzy » L’éolienne zozotait !
_ Bonjour Suzy, je suis enchanté ! dit il
Il repris son souffle, encra ses quatre pneu dans la terre et déclara :
_ « Je vous aime Suzy, je ne savais pas comment vous le dire ! Quand je passe près de vous, mes pistons s’affolent, mon radiateur se met à bouillir et ma crémaillère ne répond plus ! Je vous aime plus que j’aime cette terre, le vent n’existe que pour danser dans vos bras, le soleil ne se lève que pour éclairer votre beauté ! Je pourrais m’enterrer ici même, uniquement pour rester à vos coté toute ma vie. »
Suzy pris un temps de réflexion et répondit avec regret :
_ « Ze ne peut t’aimer, ze suis zécologique et toi non ! z’ais été fabriquer pour protézé cette terre que tu cultive si bravement ! Tu consommes du pétrole et rezette du mauvais air. Cet amour est impossible ! A présent laisse moi. »
A ces mots Fergusson braqua un demi tour parfais et repris le chemin de la ferme. Les phares bas et laissant sa charrue choir. Ses essuies glace venaient de s’enclencher, mais ce n’était pas la pluie non ! Fergusson pleurais.
Il fallut plusieurs jours pour que Fergusson reprenne le travail, puis très courageusement, il se remit avec dévotion à la tache. Mais il ne sifflait plus le matin, ne saluait plus la vielle moissonneuse, ne faisait plus rugir son moteur devant les passants inquiets. Fergusson avait perdu l’envie de vivre ! Il avait le moteur lourd.
L’hiver arrivait avec ses grands froids et Fergusson était toujours triste. Il labourait les pneus dégonflés et le réservoir presque vide.Il était malheureux et ne pensait qu’à sa belle jour et nuit. Un jour sur son chemin il croisât un petit oiseau grelottant. Fergusson au grand cœur le pris sur sa remorque et le ramena à la ferme. Il le posa sur la paille qu’il réchauffa un peu a l’aide de son pot d’échappement. L’oiseau gonfla ses plumes, chanta une complainte et se transforma en fée ! Fergusson était abasourdit !
La fée dit : « Tu m’as sauvé la vie, je vais en retour t’offrir une chose qui va sauver la tienne et fera de toi un tracteur heureux ! »
Il chanta encore une fois ! Et pouf !! Il transforma Fergusson en un magnifique tracteur de paille !
_ « J’ai fais de toi le seul tracteur non polluant de la planète ! Va rejoindre ta belle Fergusson ! » Dit l’oiseau fée.

Le fougueux tracteur ne fit qu’un bon dans son moteur et fonça tout droit vers Suzy ! Arrivé au pied son grand amour il se montrât fièrement et dit :
_ « Regarde Suzy ! Je suis comme toi a présent ! Mon moteur ne fait plus de mal a la nature, m’aimeras tu ma belle ? »
Suzy lui répondit tendrement:
_ « Oui mon beau Fergusson, ze t’aimerais plus que tu n'aimes cette terre, ze santerais pour toi tout les zours de notre vie, a l’aide de ce vent qui fais marcher mon cœur ! »

Et ils vécurent heureux et n’urent pas d’enfant, parce qu’il faudrait pas croire non plus qu’un tracteur et une éolienne ça peut faire des gosses !

Hihi, voila à bientôt.

Rémy


mardi 14 octobre 2008

MattRach

Allez, un petit plaisir.
Pour les amoureux de la guitare, et ceux qui comme moi pensais que l’on ne jouais pas trop mal !
Voici comment allier musique classique et guitare électrique.
Tout simplement phénoménal !!!




Et il n'a que 15 ans! Ca promet!

Allez encore une! c'est du bon gros rock, j'adore!
voici sa page youtube : http://www.youtube.com/user/mattrach


lundi 13 octobre 2008

La lettre.

…l’inhibition produite par un temps de réflexion trop court à un acte, reflète le manque de maturité nécessaire pour accomplir celui-ci.

Bilan intermédiaire :

Tout est réfléchis, je deviens clairvoyant. Je me souviens de ce livre que je ne comprenais pas, le Horla de Maupassant. Le personnage attaché à ses racines, bien dans sa peau et dans sa vie, connaît une période dévastatrice qui va anéantir son existence. Un double de lui-même le persécute jour et nuit croyant que c’est une autre personne. Il apparaît peu a peu qu’il est tout simplement fou, et que cet autre personnage n’est autre que lui-même. Sans tomber dans le drame ou bien le cliché. Mr Maupassant m’a aidé. Je crois que le Horla est une partie de lui-même qu’il a désespérément tenté de mettre à l’écart. On ne peut être entier sans laisser les parties les plus sombres de soi se révéler au grand jour.
De ce fait le regret que j’ai tant voulu éviter fait surface. Ce mal ne se traduit pas, ne se guéris pas, ne s’explique pas ! Il faut pourtant l’affronter pour mieux le comprendre. Il hante jour et nuit tel un fantôme. C’est comme une longue maladie incurable. On apprend à vivre avec. L’espoir, c’est qu’elle n’est pas funeste. Il y’a une issue !
Le sort en est jeté, je m’éveille. Mais prudence et patiente seront mes maîtres mots. Pour l’heure je ne vois pas de différence ni aux yeux de mes proches ni aux miens. J’ai récupéré ce soir une preuve de mon angoisse. Sur le trajet, les larmes était au rendez vous. La plaie n’était donc pas cicatrisé. J’ai déchiré la lettre ! Et j’ai vu à la lumière de mes feux, des dizaines de lucioles scintillantes passer de ma main à la fenêtre. Et en quelques secondes, s’éteindre à tout jamais…

samedi 4 octobre 2008

Lyon



Chemin faisant, sur le trajet d’un tramway ou du funiculaire. Les regards se perdent dans les grandes villes. Personne ne connaît personne, tout le monde se méfie de tout le monde. Ça donne une sorte de grande arène dans laquelle les gens se croisent et ne se regarde même pas. On ne se sent jamais aussi seul qu’entourer d’une foule d’être humains. J’ai donc choisi de vous illustrer cette ville sans aucun être vivant. Seule les pierres parlent ici. Et les rails du métro.





Quelle belle ville ! Lumineuse, extravertie. On y mange des quenelles dans les bouchons lyonnais. On se ballade le long des rues pavé du vieux Lyon. Cette ville très moderne garde son coté médiéval. Le contraste est bluffant.




Je ne savais pas très bien ou j’en étais, et cette semaine m’a éclairé sur mon avenir. Je me demande si on sait le moment ou l’on ne fait plus partis de son ancienne vie. Sait on que tout l’avenir ne dépendra que de nos choix ? C’est déroutant et terriblement frustrant. On ne sait même plus qui on est, et on aspire a être seul. Le plus souvent possible.

J’ai rencontré un gars, encore plus pommé que moi dans cette immense ville. Lui n’a pas eu le bon réflexe, il s’est fais piéger par ses conneries, il les payera toute sa vie. Obliger de me le coltiner toute la semaine ! Imitant tous mes gestes, approuvant toutes mes paroles, je suppose qu’il avait simplement besoin d’un ami. Ce qu’il ne savait pas, c’est que moi, NON ! J’aurais aimer qu’il disparaisse, ou tout au moins qu’il se taise ! J’aurais passé une semaine fantastique si seulement j’avais eu droit au silence de son abjecte conversation ! Désoler l’ami, mais ce n’était vraiment pas le moment ! Tes histoires de chattes a qui on enlève les ovaires pour éviter qu’elles s’enfuient de la maison, c’est trop pour moi. Et ta femme qui t’appelle tout les soirs pour te crier dessus ? Non mais sans déconner, pourquoi tu m’as passé ce téléphone ? Je n’ais pas demander a être le témoin de ta médiocrité ! Je te remercie énormément mon ami. J’ai entendu sa voix ! Dure, cynique, sans âme ! Je n’avais pas besoin de ça. Va en enfer !
Piégé avec ce type très fortement antipathique, certain soir les envies de meurtres semblais guider mes mains autour de son coup.





Je suis donc parti seul un soir. Un pub simpa retenu mon attention. Assis à la terrasse avec une bonne bière fraîche, j’écoutais ce troubadour chanter avec toute son âme le répertoire de Nirvana. Quel bonheur enfin ! Ils étaient trois assis sur les pavés. Tous passionnés par cette musique grunge au milieu de la cité médiévale. Le sons montait au delà des hautes terrasses des maisons de village. Au centre des brouas de la foule, la résonance était parfaite. Je me suis assis près d’eux et on a partagé un petit pétard. Si les indiens ont inventés le calumet de la paix, les junkies en ont fais un symbole d’amitié. Merci pour ce mini concert les gars ! Ça m’a fais très plaisir de vous rencontrer.





J’ai photographié la version miniature du décor d’un très célèbre film. Celui qui trouvera gagnera… Ben rien du tout !


A bientôt

dimanche 21 septembre 2008

La chasse au brame du Cerf



Bienvenue en Barousse…



Direction la barousse profonde, pour assister ou plutôt écouter, le brame du cerf. Dès la fin de l’été et jusqu'à mi novembre, on peut entendre dans les forêts le râle roque du cerf en rut. Ce puissant mâle aux bois majestueux, nous indique clairement et sans retenus avec un hurlement qui s’entend à des kilomètres à la ronde, qu’il est tout simplement amoureux.
C’est un moment extraordinaire, Je le recommande à tout le monde.








Nous avons donc pris les routes obscures en pleine nuit pour le surprendre dans sa parade avec les biches. Un grand moment, surtout avec un peu de whisky ! (Pas pour moi bien sur je conduisais)

En pleine nuit dans la forêt, on pouvait lire la peur sur les visages ! Au moindre craquement de branche, on s’attendait à voir surgir la bête !

Mais ça va, pas d’embrouille et pas de cerf. On ne l’a pas vu mais on l’a bien entendu ! Qu’elle soirée, c’était vraiment génial, on a bien rigoler.






Voici donc une petite vidéo pour illustrer cette soirée. Montez bien le son, on y entend le cerf bramer…


vendredi 12 septembre 2008

Délirium tremens




mardi 9 septembre 2008

L'Aveyron

Tout juste sortis d’un week-end éprouvant, je pénétrais dans le département de l’Aveyron…

Muret le chateaux

Pays dont le plat fétiche est l'Aligot (purée de pomme de terre avec plein de fromage du coin). C'est dégelasse! Même très très frais! C'est dégelasse. Ca pue ça colle, ça reste au fond de l’estomac. Y’en a qui aime ?!
Je n’ai pas demandé de rab et j’ai mangé la saucisse auvergnate fournie avec.








C’est tout de même une magnifique région, ou les couleurs semblent jouer avec les températures de fin d’été. Des murettes accidentées jonchent les bords de routes et la forêt s’efforce de grignoter le bitume. Si on laisse conduire le GPS c’est foutu ! Ce monstre de technologie satellitaire ne comprend même plus ou il est !! Et ça lui plaît le fou ! Si si ! Je vous jure. Je l’ai entendu crier « qu’elle grosse marrade ! » Tournez a gauche, tournez a droite… Et me voila en plein milieu des gorges du Tarn, avec pour seuls habitants, des vaches qui me lorgnaient. L’air désabusé, avec du foin jusqu’au fond des narines !


Viaduc de Viaur (entre Tanus et Saint Martial, je l'invente pas)



Je suis resté deux jours tout près de Rodez. Le temps ne m’a pas paru long, premièrement parce que j’avais beaucoup de travail, deuxièmement parce que j’avais mon appareil photo. Quoi que un peu fatiguer le soir, je n’ai pas résisté à partir en reportage. Et ça en valait la peine ! Mais les aveyronnais ne sont pas très accueillants ! J’ai voulu rentrer dans le parc des colombiers, mais il était fermé. J’ai alors demander gentiment à la dame qui nourrissait les singes (les singes ?) si je pouvais rentrer faire quelques photos. Réponse négative et ferme ! Peu importe, ce n’est pas une vielle peau qui m’empêchera de faire mes photos. J’ai alors escalader le grillage pour pénétrer (le domaine). Joie et surprise ! Un joli château avec un labyrinthe m’y attendait. Que du bonheur !

En bref l'Aveyron c'est beau, c'est beau! Mais n'y mange pas l'Aligot!

pfff je fatigue...

Rémy

samedi 6 septembre 2008

Ma faute à toi

J'ai besoin encore et toujours
J'ai besoin d'entrer chez une femme
D'en sortir au petit jour
Avec un peu moins de flammes dans les yeux
Quand je te regarde
Notre amour à tout les deux
Y a que moi qui le garde
J'ai besoin d'entrer chez une femme
Chez une autre que toi
Toi t'as perdu ma flamme
Ma flamme qui était pour toi
J'ai besoin de t'oublier
Ne pas te reconnaître
Partout où je vais
J'ai besoin de renaître

J'ai besoin de vivre
De vivre devant moi
Ceux qui m'aiment me suivent
Je sais toi, tu restes là
J'ai besoin d'aimer
Je ne sais rien faire d'autre
J'ai besoin d'aimer
Et c'est pas ta faute
C'est ma faute à toi
Toi t'es trop belle
Toi t'es trop belle pour moi
Et les belles, elles sont cruelles
Pour ceux qui les veulent
Pour ceux qui les ont pas
Pour ceux qui sont tout seuls
Pour ceux qui ne savent pas
Pour ceux qui marchent des heures et qui vont nulle part
Pour ceux qui boivent
Pour ceux qui ne dorment pas
Pour ceux qui chantent, qui chantent
Pour ceux qui chantent, qui chantent pour toi

dimanche 31 août 2008

Tous les ans, fête à Saléchan


Comme tout les ans nous revoilou à Saléchan ! Petit village de la Barousse.
Première étape le campement. Après une bonne matinée (1h) a la tondeuse, nous avons établis notre camp de base près de la désormais mythique cabane au fond du jardin, heu non ! Du cimetière ! Ca fait plaisir!



Deuxième étape les chaises pour les invités surprise !
Martial, t’as pas une chaise poussiéreuse et pleine de toile d’araignées ?!
- Hey Papa ! bien sur que si !
Merci Martial…

Et enfin l’apéro bien mérité !!

vendredi 29 août 2008

Deuxième semaine.

Près d'Astaffort

Tout va bien, le temps fait petit à petit son office et mon espoir renaît de ses cendres. J’ai trouvé un métier fantastique, qui me permet d’allier trois de mes passions. Mon travail, le bourlingage, et les photos.




La direction à prendre est assez simple, loin ! Loin de mes souvenirs. J’oublis ce qui étais, je ne pense plus a ce qui aurait pu être. Mais il y a toujours un prix à payer, comme toujours. Le mien est de ne plus avoir le cœur à retourner chez moi. Et je me surprends à être déprimer rien qu’a l’idée de revenir sur Merville. Je ne sais pas pourquoi, et ce soir sur la route je n’avais qu’un envie. Faire demi tour ! Heureusement je ne reste pas, car ce soir je pars à Salechan pour y faire la fête tout le week-end.











Bilan de ces deux semaines, y’a du nouveau ! Mes rêves changent, les acteurs aussi. Le mal se résorbe. Je le chasse ardemment et j’espère le tuer rapidement. Il sera empaillé et pendu au dessus de mon épanouissement. Il restera un souvenir figé. Le genre de trophée que l’on contemple avec nostalgie mais qui reste l’emblème des erreurs du passé. Au fur et à mesure que le temps passera, mes amis n’en auront plus aucun souvenir. Ils se demanderont simplement en passant devant. Pourquoi garde t’il cette horreur ?! Je leur dirais que même si ça ne plaît pas a tout le monde, il est bon de se souvenir qu’on a été un con ! Un brin d’humilité donne sa grandeur au plus pauvre des esprits.




Le village de Pujol dans le lot et Garonne. Un joli village médiéval près de Villeneuve sur Lot. Il a ravivé ma mémoire.












Merci a tous, à bientôt.

Rémy

dimanche 24 août 2008

Restons Humain.

Ce soir je ne dors pas. Et pourtant la fatigue m’envahi ! Je soigne mon mal avec des regrets. Je m’en rends compte ce soir et la vérité est difficile à accepter. Ecrire n’est pas si simple, c’est donner une partis de sois. C’est comprendre avec des lignes ce que les paroles ne peuvent exprimer. On n’écrit pas parce que on a quelque chose à dire, on écrit parce que on à envies de dire quelque chose. Et moi, j’ai envies de vous dire toutes ces choses !

J’ai commencer a écrire il y a deux ans environ, parce que je pensais que coucher sur le papier mes pensées et mes problème, pouvait être pour moi une sorte de thérapie. Je pensais que ça aiderait à mieux me comprendre, et à trier mes problèmes pour mieux les affronter. Nombre d’entre vous je suis sur, ont eu un jour un journal intime. Bien sur mon blog n’est pas un journal intime et mes textes n’en sont pas issus. Certain détails de ma vie resterons caché bien au chaud dans les entrailles des puces électroniques de mon ordinateur.

Puis au fil de mes récits je me suis rendu compte que j’aimais ça. Que j’aimais tout simplement raconter et écrire toutes ces choses qui me passait dans la tête. Mais cette passion ne m’est pas venue comme ça, c’est une amie qui m’en a fait cadeau. Et c’est la où je voulais en venir. Les pages blanches de mon existence viennent tout juste de se remplir, et je n’en suis qu’au premier chapitre. Heureusement ! Les relations humaines sont tellement précieuses. Chacun d’entre nous a quelque chose à apporter, il serait idiot de ne pas s’en apercevoir. J’apprends des gens, de tous les horizons. Je vais essayer de vous dire ça sans me sentir supérieur ou meilleur qu’un autre. En essayant d’être le plus humain et humble possible. Mais même le dernier des crétins sur cette terre a quelque chose à nous apprendre !
Pourtant j’en ai rencontré des trombones ! Des personnes qui pensent qu’ils sont les meilleurs, qu’ils n’ont rien à apprendre des autres ! Mais leur existence est si vide de sens que ça me donne des frissons ! (Petite pensée a mon ancien responsable hiérarchiquement supérieur. LOL) Ils n’ont pas plus d’utilité qu’un bout de ferraille attachant les feuilles de papiers. C'est-à-dire qu’ils ont été conçut pour ça et rien d’autre ! Bref, aussi creux soient ils, ils ont tout de même quelques chose à nous apporter.

Je remercies celle qui m’a apporter cette passion, elle saura se reconnaître j’en suis sur. C’est la plus beau cadeau que l’on ne m’est jamais fait.
J’espère aussi t’avoir apporter quelque chose, en bien ou en mal je ne sais pas. Mais si ça t’a aidé à avancer, c’est que je n’aurais finalement pas tout raté.
Retenons le meilleur, apprenons des erreurs et sauvegardons ce que nous avons créé.

Maintenant je pars me coucher l’esprit libéré, je sais que je vais rêver…

Bonne nuit à tous, passez une très bonne semaine.

vendredi 22 août 2008

Escale.

Une semaine, 1400km et 3kg en moins sont passés, je me sens déjà mieux. Je ne crois pas avoir pris une si bonne décision de toute ma vie. Je suis libéré de mes chaînes !
Mon nouveau travail va me permettre de réfléchir à autre chose. Je vais pouvoir faire de nouvelles photos de tout plein d’horizons différents. La solitude ne m’atteindra pas, puisque je serais en paix avec moi-même.
Malgré tout, ma colère est toujours présente, et je conseille a ceux que j’ai mis à l’écart de ne jamais essayer de me contacter ! Les conséquences en seraient catastrophiques pour eux ! Et je n’aurais qu’un coup de fil à passer pour que tout s’arrête définitivement ! On se comprend !! (Je sais que ce message ne restera pas dans le vide)

Il me faudra du temps pour oublier, mais c’est en bonne voie. Je sens déjà reconnaître des anciennes relations que j’avais cru perdu. Que ça fait du bien ! Je sais que tu ne lis pas mon blog (pas Internet), mais j’aimerais te remercier mon pot, Romain. Merci pour tes conseils. Il fut un temps ou c’est moi qui t’aider a prendre les bonnes décision. Voila un gars qui aujourd’hui peut être fier de lui ! Il a construit son rêve, sa famille, sa maison, son entreprise, a force de volonté et de sacrifice ! Certain lui en veulent, et il les emmerdes ! T’as raison poulet, t’as pas idée a quel point.

Merci à mes amis (les vrais), qui me soutiennent et me comprennent. Merci à Loïc et Elo. Merci d’être ce que vous êtes. Merci pour votre écoute.
Merci fréro, tu m’as bien aidé cette semaine. Alors que j’avais besoin d’un prétendu service, en réalité peut être que j’avais juste besoin de parler. Et je sais que tu le sais !

Lundi je repart sur les routes, plus motivé que jamais. Je n’oublierais pas mon appareil photo. Je prendrais mes clés, mes chaussettes et mon GPS et je reviendrais avec tout plein de chose a raconter.
A très bientôt.

Rémy


Lors d’une escale a Vieux boucau : L’enfant et l’océan
Ensemble pour l’avenir




dimanche 10 août 2008

C'est fini


Plus rien à dire....
Avant de faire encore du mal à quelqun.
Je préfère m'effacer.
Me perdre, pour mieux me retrouver.

Je voudrais effacer cette colère qui gronde en moi, l’oublier, la détruire ! Chez certaine personne elle se manifeste par des gestes, des cris et même des pleurs. Tant qu’elle s’échappe elle n’est pas dangereuse si libéré a temps. Pour d’autres elle monte doucement, elle ronge de l’intérieur, grossis et ne sort jamais ! Je crois être dans cette catégorie. Les erreurs commises issues de cette colère en sont d’autant plus graves. Je pensais avoir juste besoin d’air, ce n’est pas le cas. J’ai besoin de changement. Un changement radical et irréversible. C’est ce que je suis entrain de faire.
Première étape, faire un tris. Ne plus fréquenter les personnes qui m’empêcheront d’avancer. A contre cœur bien sur, mais cette opération est nécessaire. Il ne peut y avoir de rédemption sans sacrifice.
Deuxième étape, le changement de décors. Une nouvelle scène engendrera un acteur plus motivé. Nouvel appartement, nouveau travail. Et on laisse derrière soit tout ce qu’on a aimé.
Troisième étape, ne pas oublier mes vrais amis et ma famille. Ceux-ci seront les seuls à me soutenir dans mon projet. (Ils se comptent sur les doigts d’une main) Merci à eux.
Dernière étape, trouver un but à ma vie. Le plus difficile je pense. J’y réfléchis encore.

Ces quelques phrases risquent de choquer beaucoup de personnes, des gens qui pensaient que j’étais autrement différent. Je pense qu’il faut juste avoir le courage de ses opinions et de ses choix. On m’a dit récemment que je n’étais finalement qu’un homme comme les autres. Et je réponds oui ! Sauf que j’ai les couilles d’assumer ce que j’ai fais, et que tout le monde ne peut pas en dire autant ! Ma colère elle est la, bien présente ! Et si je veux, je la hurle au monde entier ! J’en ai marre de vivre caché, marre des mensonges à mon sujet ! Et si on me pose la question sur la vérité, je sais aujourd’hui que j’y répondrais !
A être traiter en idiot, gentil, le con du village quoi ! Les limites sont à présent atteintes ! Mon seul objectif est de réussir ma vie et d’aider mes proches. Ceux qui le méritent parce qu’ils m’ont aimer comme je suis. Je pense a toute ma famille qui ne savent pas le quart de ce que j’ai fais de mes deux dernières années, et avec qui j’aurais aimer partager tout ça. Je pense à mes amis proches, que j’ai délaissé. J’aimerais leur dire que je suis toujours la, qu’il ne faut pas qu’ils m’en veuillent.
Je n’oublierais pas néanmoins les moments que j’ai passé ces deux dernières années, ceux-ci m’ont aidé à grandir et à devenir plus fort. Je ne regrette rien, et certain passage de cette période de ma vie resterons à jamais gravé dans mon cœur.
Demain je pars sur les routes, pour en savoir un peu plus sur moi-même, pour apprendre encore et toujours plus. J’espère trouver la sérénité à travers mon périple et j’espère trouver la force de m’y accomplir.
Qui sait, peut être qu’en route je finirais par trouver celle qui voudra bien m’accompagner sur ce chemin de la vie… Inch allah !

Le Fumeur

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vendredi 25 juillet 2008

Remous



Les obstacles d’une vie peuvent créer de magnifiques images. Mais les eaux finissent toujours par retrouver leur calme.

On ne change pas les choses, on change juste sa façon de les voir.