lundi 20 octobre 2008

la légende du tracteur amoureux.

Il était une fois, l’histoire d’un jeune tracteur qui s’appelait Fergusson. Il était la fierté des ses amis, Laverda la vielle moissonneuse Hollandaise et Litronic la jeune pelle mécanique n’avaient d’yeux que pour lui. Il était neuf est endurant, paré d’une magnifique rampe d’éclairage et surtout, sa peinture n’avait pas le moindre accros. Bref une belle mécanique ! Conscient de ces convoitises le jeune Fergusson n’en abusais pas.
Tout les matins en partant au travail il saluait respectueusement Laverda et ne pouvais s’empêchais de faire un clin de spot a la jeune Litronic. Puis il partait fièrement labourer son champ en sifflotant. Il était heureux Fergusson, il vivait dans le Gers, la plus belle terre du pays ! Elle était tendre et bien glaiseuse comme il aimait. Le travail ne lui faisait pas peur, et il pouvait labourer un champ plus vite que tous les autres tracteurs de la région. C’était un V12 ! 600 CV ! Ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était de faire rugir son moteur lorsqu’il passait dans le village. Tout le monde le regardait ! Il avait belle allure Fergusson ! Toujours près a aider, tracter, porter, il était aussi un tracteur au grand cœur. Tout le monde l’aimait.

Un matin d’automne alors qu’il attelait sa charrue, il vit une chose étrange au fond de son champ. Mais il ne savait pas très bien ce que c’était. Pressé d’en savoir plus, il s’activa pour finir le plus vite possible une belle rangé de pomme de terre. Arrivé au fond du champ il resta exalté ! La plus belle machine du monde venait de se présenter devant lui ! Une belle Eolienne de 98 mètres s’érigeais fièrement devant ses feux médusés. Il la trouva si belle qu’il en tomba immédiatement amoureux. Elle était si grande, si élégante ! Et le vent jouant avec ses pales, chantait une musique angélique.
A partir de ce jour Fergusson ne fut plus du tout le même. Il restait des journées entières devant elle ne sachant quoi lui dire. Il labourait sans cesse le même carré de terre autour de la belle. Dessinant des tournesols ou des cœurs de scaroles. Il avait même posé au pied de sa dulcinée, quelques bottes paille pour la tenir au chaud. Il était fou amoureux mais bien trop timide pour l’aborder.
Demandant conseil a Laverda, celle-ci lui dit : « Ohh ch'ai connu autrefois un fougueux tracteur tout comme toi ! Il était épris de moi, mais ne s’est chamais déclarer ! »
« Et alors ?! » Répondit Fergusson
« Et alors ? Et alors auchourd’hui il cultive des artichauts dans le Périgord ! Le paufre est si fieux qu’il n’en fait même pas trembler une feuille ! Il n’aura chamais connu l’amour, et moi che rouillerais ici, ah ! »
Fergusson n’aimait pas les artichauts, il décida de se lancer ! Il s’approcha de L’éolienne et lui dit timidement : « Bonjour, je suis Fergusson »
L’éolienne l’ignorait.
Fergusson insista : « c’est moi qui vous ai mis le pied au chaud. »
Soudain l’éolienne pris un grand bol d’air, inspira longuement et dis : « Bonzour ze suis Suzy » L’éolienne zozotait !
_ Bonjour Suzy, je suis enchanté ! dit il
Il repris son souffle, encra ses quatre pneu dans la terre et déclara :
_ « Je vous aime Suzy, je ne savais pas comment vous le dire ! Quand je passe près de vous, mes pistons s’affolent, mon radiateur se met à bouillir et ma crémaillère ne répond plus ! Je vous aime plus que j’aime cette terre, le vent n’existe que pour danser dans vos bras, le soleil ne se lève que pour éclairer votre beauté ! Je pourrais m’enterrer ici même, uniquement pour rester à vos coté toute ma vie. »
Suzy pris un temps de réflexion et répondit avec regret :
_ « Ze ne peut t’aimer, ze suis zécologique et toi non ! z’ais été fabriquer pour protézé cette terre que tu cultive si bravement ! Tu consommes du pétrole et rezette du mauvais air. Cet amour est impossible ! A présent laisse moi. »
A ces mots Fergusson braqua un demi tour parfais et repris le chemin de la ferme. Les phares bas et laissant sa charrue choir. Ses essuies glace venaient de s’enclencher, mais ce n’était pas la pluie non ! Fergusson pleurais.
Il fallut plusieurs jours pour que Fergusson reprenne le travail, puis très courageusement, il se remit avec dévotion à la tache. Mais il ne sifflait plus le matin, ne saluait plus la vielle moissonneuse, ne faisait plus rugir son moteur devant les passants inquiets. Fergusson avait perdu l’envie de vivre ! Il avait le moteur lourd.
L’hiver arrivait avec ses grands froids et Fergusson était toujours triste. Il labourait les pneus dégonflés et le réservoir presque vide.Il était malheureux et ne pensait qu’à sa belle jour et nuit. Un jour sur son chemin il croisât un petit oiseau grelottant. Fergusson au grand cœur le pris sur sa remorque et le ramena à la ferme. Il le posa sur la paille qu’il réchauffa un peu a l’aide de son pot d’échappement. L’oiseau gonfla ses plumes, chanta une complainte et se transforma en fée ! Fergusson était abasourdit !
La fée dit : « Tu m’as sauvé la vie, je vais en retour t’offrir une chose qui va sauver la tienne et fera de toi un tracteur heureux ! »
Il chanta encore une fois ! Et pouf !! Il transforma Fergusson en un magnifique tracteur de paille !
_ « J’ai fais de toi le seul tracteur non polluant de la planète ! Va rejoindre ta belle Fergusson ! » Dit l’oiseau fée.

Le fougueux tracteur ne fit qu’un bon dans son moteur et fonça tout droit vers Suzy ! Arrivé au pied son grand amour il se montrât fièrement et dit :
_ « Regarde Suzy ! Je suis comme toi a présent ! Mon moteur ne fait plus de mal a la nature, m’aimeras tu ma belle ? »
Suzy lui répondit tendrement:
_ « Oui mon beau Fergusson, ze t’aimerais plus que tu n'aimes cette terre, ze santerais pour toi tout les zours de notre vie, a l’aide de ce vent qui fais marcher mon cœur ! »

Et ils vécurent heureux et n’urent pas d’enfant, parce qu’il faudrait pas croire non plus qu’un tracteur et une éolienne ça peut faire des gosses !

Hihi, voila à bientôt.

Rémy


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