A tous ceux qui regardent d’un avenir lointain
Les fausses blondes ou les brunes qui remplis de chagrin
Forcent nos cœurs impurs à mieux choisir leurs peine
Vous n’aurez qu’à crever plus de sang dans la veine
A toutes celles dont l’orgueil est tombé sous la plume
D’un écrivain certain de jeter dans l’écume
Son ouvrage au matin parce qu’il n’avait plus foi
Parce que son cœur salin a volé en éclat
Ami parles moi d’elles
Si ce n’est qu’une fois
Mes souvenirs m’enterrent
Il n’y a plus de joie
Mon mépris asphyxie et se colle à ma peau
Je respire aussi bien qu’elles en oublient les mots
Echangés sur les vagues d’un océan paisible
Au matin du départ aux navires invisibles
Je ne vois plus que moi dans ces déserts arides
Reflété sur le sable vitrifié pour l’azur
Des abîmes au soleil le chemin est rapide
Aussi court que mon cœur projeté sur les murs
Ami prend moi la main
Et écorches mes rêves
Parles moi de demain
Et refroidis ma fièvre
Aide moi à sombrer
A couler ce bateaux
Pour qu’un jour agité
Je n’l’ai plus dans la peau
Aide moi à souffrir pour que je n’ai plus soif
Enfanter des falaises aux grandeurs de l’espoir
On n’me reprendra plus à n’aimer que des larmes
J’offre au ciel solitaire la pudeur de mon âme
Ami parles moi d’elles si ce n’est qu’une fois
Je transcende mon corps et aiguise ma flamme
Pour porter au secours mes amis tous ces fous
Brûleront les charbons qui les tiennent debout
Ami parles moi d’elles
Si ce n’est qu’une idée
Mes souvenirs m’observent
Je ne veux plus saigner
© Rémy Gonzalez