mardi 23 novembre 2010

Ami parles moi d'elles

A tous ceux qui regardent d’un avenir lointain

Les fausses blondes ou les brunes qui remplis de chagrin

Forcent nos cœurs impurs à mieux choisir leurs peine

Vous n’aurez qu’à crever plus de sang dans la veine


A toutes celles dont l’orgueil est tombé sous la plume

D’un écrivain certain de jeter dans l’écume

Son ouvrage au matin parce qu’il n’avait plus foi

Parce que son cœur salin a volé en éclat


Ami parles moi d’elles

Si ce n’est qu’une fois

Mes souvenirs m’enterrent

Il n’y a plus de joie


Mon mépris asphyxie et se colle à ma peau

Je respire aussi bien qu’elles en oublient les mots

Echangés sur les vagues d’un océan paisible

Au matin du départ aux navires invisibles


Je ne vois plus que moi dans ces déserts arides

Reflété sur le sable vitrifié pour l’azur

Des abîmes au soleil le chemin est rapide

Aussi court que mon cœur projeté sur les murs


Ami prend moi la main

Et écorches mes rêves

Parles moi de demain

Et refroidis ma fièvre


Aide moi à sombrer

A couler ce bateaux

Pour qu’un jour agité

Je n’l’ai plus dans la peau


Aide moi à souffrir pour que je n’ai plus soif

Enfanter des falaises aux grandeurs de l’espoir

On n’me reprendra plus à n’aimer que des larmes

J’offre au ciel solitaire la pudeur de mon âme


Ami parles moi d’elles si ce n’est qu’une fois

Je transcende mon corps et aiguise ma flamme

Pour porter au secours mes amis tous ces fous

Brûleront les charbons qui les tiennent debout


Ami parles moi d’elles

Si ce n’est qu’une idée

Mes souvenirs m’observent

Je ne veux plus saigner



© Rémy Gonzalez