jeudi 30 octobre 2008

Brentame







L’automne étend son emprise sur les âmes esseulées.

Il va falloir s’y résoudre, l’hiver.... est a notre porte !









Voici un petit village de la Dordogne. Brentame.

mardi 28 octobre 2008

Encore un chat!

Il fallait absolument que je la mette celle la. J’en ai encore mal au ventre tellement c’est drôle !

lundi 20 octobre 2008

Attention, il faut mettre le son!

J'ai tellement rigolé, je veux vous la faire partager.


la légende du tracteur amoureux.

Il était une fois, l’histoire d’un jeune tracteur qui s’appelait Fergusson. Il était la fierté des ses amis, Laverda la vielle moissonneuse Hollandaise et Litronic la jeune pelle mécanique n’avaient d’yeux que pour lui. Il était neuf est endurant, paré d’une magnifique rampe d’éclairage et surtout, sa peinture n’avait pas le moindre accros. Bref une belle mécanique ! Conscient de ces convoitises le jeune Fergusson n’en abusais pas.
Tout les matins en partant au travail il saluait respectueusement Laverda et ne pouvais s’empêchais de faire un clin de spot a la jeune Litronic. Puis il partait fièrement labourer son champ en sifflotant. Il était heureux Fergusson, il vivait dans le Gers, la plus belle terre du pays ! Elle était tendre et bien glaiseuse comme il aimait. Le travail ne lui faisait pas peur, et il pouvait labourer un champ plus vite que tous les autres tracteurs de la région. C’était un V12 ! 600 CV ! Ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était de faire rugir son moteur lorsqu’il passait dans le village. Tout le monde le regardait ! Il avait belle allure Fergusson ! Toujours près a aider, tracter, porter, il était aussi un tracteur au grand cœur. Tout le monde l’aimait.

Un matin d’automne alors qu’il attelait sa charrue, il vit une chose étrange au fond de son champ. Mais il ne savait pas très bien ce que c’était. Pressé d’en savoir plus, il s’activa pour finir le plus vite possible une belle rangé de pomme de terre. Arrivé au fond du champ il resta exalté ! La plus belle machine du monde venait de se présenter devant lui ! Une belle Eolienne de 98 mètres s’érigeais fièrement devant ses feux médusés. Il la trouva si belle qu’il en tomba immédiatement amoureux. Elle était si grande, si élégante ! Et le vent jouant avec ses pales, chantait une musique angélique.
A partir de ce jour Fergusson ne fut plus du tout le même. Il restait des journées entières devant elle ne sachant quoi lui dire. Il labourait sans cesse le même carré de terre autour de la belle. Dessinant des tournesols ou des cœurs de scaroles. Il avait même posé au pied de sa dulcinée, quelques bottes paille pour la tenir au chaud. Il était fou amoureux mais bien trop timide pour l’aborder.
Demandant conseil a Laverda, celle-ci lui dit : « Ohh ch'ai connu autrefois un fougueux tracteur tout comme toi ! Il était épris de moi, mais ne s’est chamais déclarer ! »
« Et alors ?! » Répondit Fergusson
« Et alors ? Et alors auchourd’hui il cultive des artichauts dans le Périgord ! Le paufre est si fieux qu’il n’en fait même pas trembler une feuille ! Il n’aura chamais connu l’amour, et moi che rouillerais ici, ah ! »
Fergusson n’aimait pas les artichauts, il décida de se lancer ! Il s’approcha de L’éolienne et lui dit timidement : « Bonjour, je suis Fergusson »
L’éolienne l’ignorait.
Fergusson insista : « c’est moi qui vous ai mis le pied au chaud. »
Soudain l’éolienne pris un grand bol d’air, inspira longuement et dis : « Bonzour ze suis Suzy » L’éolienne zozotait !
_ Bonjour Suzy, je suis enchanté ! dit il
Il repris son souffle, encra ses quatre pneu dans la terre et déclara :
_ « Je vous aime Suzy, je ne savais pas comment vous le dire ! Quand je passe près de vous, mes pistons s’affolent, mon radiateur se met à bouillir et ma crémaillère ne répond plus ! Je vous aime plus que j’aime cette terre, le vent n’existe que pour danser dans vos bras, le soleil ne se lève que pour éclairer votre beauté ! Je pourrais m’enterrer ici même, uniquement pour rester à vos coté toute ma vie. »
Suzy pris un temps de réflexion et répondit avec regret :
_ « Ze ne peut t’aimer, ze suis zécologique et toi non ! z’ais été fabriquer pour protézé cette terre que tu cultive si bravement ! Tu consommes du pétrole et rezette du mauvais air. Cet amour est impossible ! A présent laisse moi. »
A ces mots Fergusson braqua un demi tour parfais et repris le chemin de la ferme. Les phares bas et laissant sa charrue choir. Ses essuies glace venaient de s’enclencher, mais ce n’était pas la pluie non ! Fergusson pleurais.
Il fallut plusieurs jours pour que Fergusson reprenne le travail, puis très courageusement, il se remit avec dévotion à la tache. Mais il ne sifflait plus le matin, ne saluait plus la vielle moissonneuse, ne faisait plus rugir son moteur devant les passants inquiets. Fergusson avait perdu l’envie de vivre ! Il avait le moteur lourd.
L’hiver arrivait avec ses grands froids et Fergusson était toujours triste. Il labourait les pneus dégonflés et le réservoir presque vide.Il était malheureux et ne pensait qu’à sa belle jour et nuit. Un jour sur son chemin il croisât un petit oiseau grelottant. Fergusson au grand cœur le pris sur sa remorque et le ramena à la ferme. Il le posa sur la paille qu’il réchauffa un peu a l’aide de son pot d’échappement. L’oiseau gonfla ses plumes, chanta une complainte et se transforma en fée ! Fergusson était abasourdit !
La fée dit : « Tu m’as sauvé la vie, je vais en retour t’offrir une chose qui va sauver la tienne et fera de toi un tracteur heureux ! »
Il chanta encore une fois ! Et pouf !! Il transforma Fergusson en un magnifique tracteur de paille !
_ « J’ai fais de toi le seul tracteur non polluant de la planète ! Va rejoindre ta belle Fergusson ! » Dit l’oiseau fée.

Le fougueux tracteur ne fit qu’un bon dans son moteur et fonça tout droit vers Suzy ! Arrivé au pied son grand amour il se montrât fièrement et dit :
_ « Regarde Suzy ! Je suis comme toi a présent ! Mon moteur ne fait plus de mal a la nature, m’aimeras tu ma belle ? »
Suzy lui répondit tendrement:
_ « Oui mon beau Fergusson, ze t’aimerais plus que tu n'aimes cette terre, ze santerais pour toi tout les zours de notre vie, a l’aide de ce vent qui fais marcher mon cœur ! »

Et ils vécurent heureux et n’urent pas d’enfant, parce qu’il faudrait pas croire non plus qu’un tracteur et une éolienne ça peut faire des gosses !

Hihi, voila à bientôt.

Rémy


mardi 14 octobre 2008

MattRach

Allez, un petit plaisir.
Pour les amoureux de la guitare, et ceux qui comme moi pensais que l’on ne jouais pas trop mal !
Voici comment allier musique classique et guitare électrique.
Tout simplement phénoménal !!!




Et il n'a que 15 ans! Ca promet!

Allez encore une! c'est du bon gros rock, j'adore!
voici sa page youtube : http://www.youtube.com/user/mattrach


lundi 13 octobre 2008

La lettre.

…l’inhibition produite par un temps de réflexion trop court à un acte, reflète le manque de maturité nécessaire pour accomplir celui-ci.

Bilan intermédiaire :

Tout est réfléchis, je deviens clairvoyant. Je me souviens de ce livre que je ne comprenais pas, le Horla de Maupassant. Le personnage attaché à ses racines, bien dans sa peau et dans sa vie, connaît une période dévastatrice qui va anéantir son existence. Un double de lui-même le persécute jour et nuit croyant que c’est une autre personne. Il apparaît peu a peu qu’il est tout simplement fou, et que cet autre personnage n’est autre que lui-même. Sans tomber dans le drame ou bien le cliché. Mr Maupassant m’a aidé. Je crois que le Horla est une partie de lui-même qu’il a désespérément tenté de mettre à l’écart. On ne peut être entier sans laisser les parties les plus sombres de soi se révéler au grand jour.
De ce fait le regret que j’ai tant voulu éviter fait surface. Ce mal ne se traduit pas, ne se guéris pas, ne s’explique pas ! Il faut pourtant l’affronter pour mieux le comprendre. Il hante jour et nuit tel un fantôme. C’est comme une longue maladie incurable. On apprend à vivre avec. L’espoir, c’est qu’elle n’est pas funeste. Il y’a une issue !
Le sort en est jeté, je m’éveille. Mais prudence et patiente seront mes maîtres mots. Pour l’heure je ne vois pas de différence ni aux yeux de mes proches ni aux miens. J’ai récupéré ce soir une preuve de mon angoisse. Sur le trajet, les larmes était au rendez vous. La plaie n’était donc pas cicatrisé. J’ai déchiré la lettre ! Et j’ai vu à la lumière de mes feux, des dizaines de lucioles scintillantes passer de ma main à la fenêtre. Et en quelques secondes, s’éteindre à tout jamais…

samedi 4 octobre 2008

Lyon



Chemin faisant, sur le trajet d’un tramway ou du funiculaire. Les regards se perdent dans les grandes villes. Personne ne connaît personne, tout le monde se méfie de tout le monde. Ça donne une sorte de grande arène dans laquelle les gens se croisent et ne se regarde même pas. On ne se sent jamais aussi seul qu’entourer d’une foule d’être humains. J’ai donc choisi de vous illustrer cette ville sans aucun être vivant. Seule les pierres parlent ici. Et les rails du métro.





Quelle belle ville ! Lumineuse, extravertie. On y mange des quenelles dans les bouchons lyonnais. On se ballade le long des rues pavé du vieux Lyon. Cette ville très moderne garde son coté médiéval. Le contraste est bluffant.




Je ne savais pas très bien ou j’en étais, et cette semaine m’a éclairé sur mon avenir. Je me demande si on sait le moment ou l’on ne fait plus partis de son ancienne vie. Sait on que tout l’avenir ne dépendra que de nos choix ? C’est déroutant et terriblement frustrant. On ne sait même plus qui on est, et on aspire a être seul. Le plus souvent possible.

J’ai rencontré un gars, encore plus pommé que moi dans cette immense ville. Lui n’a pas eu le bon réflexe, il s’est fais piéger par ses conneries, il les payera toute sa vie. Obliger de me le coltiner toute la semaine ! Imitant tous mes gestes, approuvant toutes mes paroles, je suppose qu’il avait simplement besoin d’un ami. Ce qu’il ne savait pas, c’est que moi, NON ! J’aurais aimer qu’il disparaisse, ou tout au moins qu’il se taise ! J’aurais passé une semaine fantastique si seulement j’avais eu droit au silence de son abjecte conversation ! Désoler l’ami, mais ce n’était vraiment pas le moment ! Tes histoires de chattes a qui on enlève les ovaires pour éviter qu’elles s’enfuient de la maison, c’est trop pour moi. Et ta femme qui t’appelle tout les soirs pour te crier dessus ? Non mais sans déconner, pourquoi tu m’as passé ce téléphone ? Je n’ais pas demander a être le témoin de ta médiocrité ! Je te remercie énormément mon ami. J’ai entendu sa voix ! Dure, cynique, sans âme ! Je n’avais pas besoin de ça. Va en enfer !
Piégé avec ce type très fortement antipathique, certain soir les envies de meurtres semblais guider mes mains autour de son coup.





Je suis donc parti seul un soir. Un pub simpa retenu mon attention. Assis à la terrasse avec une bonne bière fraîche, j’écoutais ce troubadour chanter avec toute son âme le répertoire de Nirvana. Quel bonheur enfin ! Ils étaient trois assis sur les pavés. Tous passionnés par cette musique grunge au milieu de la cité médiévale. Le sons montait au delà des hautes terrasses des maisons de village. Au centre des brouas de la foule, la résonance était parfaite. Je me suis assis près d’eux et on a partagé un petit pétard. Si les indiens ont inventés le calumet de la paix, les junkies en ont fais un symbole d’amitié. Merci pour ce mini concert les gars ! Ça m’a fais très plaisir de vous rencontrer.





J’ai photographié la version miniature du décor d’un très célèbre film. Celui qui trouvera gagnera… Ben rien du tout !


A bientôt