samedi 4 octobre 2008

Lyon



Chemin faisant, sur le trajet d’un tramway ou du funiculaire. Les regards se perdent dans les grandes villes. Personne ne connaît personne, tout le monde se méfie de tout le monde. Ça donne une sorte de grande arène dans laquelle les gens se croisent et ne se regarde même pas. On ne se sent jamais aussi seul qu’entourer d’une foule d’être humains. J’ai donc choisi de vous illustrer cette ville sans aucun être vivant. Seule les pierres parlent ici. Et les rails du métro.





Quelle belle ville ! Lumineuse, extravertie. On y mange des quenelles dans les bouchons lyonnais. On se ballade le long des rues pavé du vieux Lyon. Cette ville très moderne garde son coté médiéval. Le contraste est bluffant.




Je ne savais pas très bien ou j’en étais, et cette semaine m’a éclairé sur mon avenir. Je me demande si on sait le moment ou l’on ne fait plus partis de son ancienne vie. Sait on que tout l’avenir ne dépendra que de nos choix ? C’est déroutant et terriblement frustrant. On ne sait même plus qui on est, et on aspire a être seul. Le plus souvent possible.

J’ai rencontré un gars, encore plus pommé que moi dans cette immense ville. Lui n’a pas eu le bon réflexe, il s’est fais piéger par ses conneries, il les payera toute sa vie. Obliger de me le coltiner toute la semaine ! Imitant tous mes gestes, approuvant toutes mes paroles, je suppose qu’il avait simplement besoin d’un ami. Ce qu’il ne savait pas, c’est que moi, NON ! J’aurais aimer qu’il disparaisse, ou tout au moins qu’il se taise ! J’aurais passé une semaine fantastique si seulement j’avais eu droit au silence de son abjecte conversation ! Désoler l’ami, mais ce n’était vraiment pas le moment ! Tes histoires de chattes a qui on enlève les ovaires pour éviter qu’elles s’enfuient de la maison, c’est trop pour moi. Et ta femme qui t’appelle tout les soirs pour te crier dessus ? Non mais sans déconner, pourquoi tu m’as passé ce téléphone ? Je n’ais pas demander a être le témoin de ta médiocrité ! Je te remercie énormément mon ami. J’ai entendu sa voix ! Dure, cynique, sans âme ! Je n’avais pas besoin de ça. Va en enfer !
Piégé avec ce type très fortement antipathique, certain soir les envies de meurtres semblais guider mes mains autour de son coup.





Je suis donc parti seul un soir. Un pub simpa retenu mon attention. Assis à la terrasse avec une bonne bière fraîche, j’écoutais ce troubadour chanter avec toute son âme le répertoire de Nirvana. Quel bonheur enfin ! Ils étaient trois assis sur les pavés. Tous passionnés par cette musique grunge au milieu de la cité médiévale. Le sons montait au delà des hautes terrasses des maisons de village. Au centre des brouas de la foule, la résonance était parfaite. Je me suis assis près d’eux et on a partagé un petit pétard. Si les indiens ont inventés le calumet de la paix, les junkies en ont fais un symbole d’amitié. Merci pour ce mini concert les gars ! Ça m’a fais très plaisir de vous rencontrer.





J’ai photographié la version miniature du décor d’un très célèbre film. Celui qui trouvera gagnera… Ben rien du tout !


A bientôt

1 commentaire:

Gonzalez Cuisine a dit…

Alors la j'ai beau cherché je ne voit pas quel film.