samedi 28 novembre 2009

The parlor mob




Du bon rock pour les oreilles. Poussez les meubles et mettez le volume au max!! Un voyage dans le Rock un peu dépassé. C'est de la nourriture pour l'esprit. Le groupe suit le batteur a la perfection c'est lui le meneur et ça s'entend.

Fondé en 2004 ce groupe Américain ne manque pas de pêche. Je vous laisse visiter leurs site The parlor mob

vendredi 27 novembre 2009

Ça m'énerve!

Ce matin, comme tous les matins depuis quelques semaines, la radio et la télé diffuse le nombre de mort de la grippe A. Au réveil c’est que du bonheur ! Sur la route encore la radio n’oublies pas de répéter ce chiffre. Et puis on arrive sur notre lieu de travail et la encore qu’elles sont les discutions ? La grippe A ! Le soir aux infos devant notre plateau repas pour les célibataires, le repas en commun pour les familles, ce même chiffre est remis sur la table pendant les entrées ! Salade de riz, pâté en croûte, saucisson, quiche lorraine, et toujours la grippe ! On la mange au quotidien, on la respire et on la boit ! La digestion opère et quelques heures plus tard nous évacuons les résidus de cette nourriture que l’on nous impose !

Pour mieux la vaincre on la consomme, on s’en nourrit pour en connaître parfaitement le goût. Car petit a petit, elle a une odeur, une saveur familière qui vient à nous manquer. Tout comme la bonne odeur du gâteau au chocolat de ma maman quand j’étais gamin. La grippe A s’encrera dans nos chairs et nos souvenirs. Nous connaîtrons sa substance ainsi que sa recette, et quand nous serons grand nous pourrons la transmettre à nos enfants !! Mais entre temps nous l’aurons oublié, car d’autres malheurs et cataclysmes auront pris le relais.

C’est ce matraquage de cerveau que nous servent les médias tous les jours à la télé, à la radio et sur Internet qui a son petit plus. La désinformation de masse ! La toxine de la peur elle-même !

Comment voulez vous passer a coté ? Comment peut on échapper à cette soupe indigeste ? Qui nous inquiète et nous fascine ! Au point de se poser des questions burlesque ! Au point de croire aux vidéos de fin du monde diffuser sur Internet et même à la télé ! Génocide mondial par le vaccin, complot du 11 septembre, fin du monde en 2012, etc… Autan d’exemples dont les sources sont invérifiables. Le plus mauvais agents pathogènes qui soit, c’est nous tous ! Car nous transmettons nos propres peurs aux autres pour se sentir moins seul dans sa souffrance. Quand un enfant est effrayé par des monstres la nuits, il appelle ses parents, il a besoin de partager sa peur, d’être compris et consolé. Nous faisons de même a l’age adulte, certain peuvent inventer des histoires digne des plus grand film de fin du monde, ou une météorites va s’écraser sur terre, un virus décime 90% de la population mondiale, les centrale nucléaire s’arrête, il n’y a plus d’eau ni d’électricité, et les seuls survivants s’organise pour rester en vie.

Ces films la sont aujourd’hui dans nos plats de nouilles tous les jours aux infos. Quand la fiction se confond avec la réalité, comment reconnaître le faux du vrai, comment distingué la limite de l’invraisemblable ?! Depuis toutes ces années où Bruce Willis a sauver des dizaines de fois notre terre, pourquoi n’est il pas la aujourd’hui ? Parce que en fait il est bien la, jouer par les chefs des gouvernements. Nos héros ! Le réalisateur s’appelle « Média » Les producteurs c’est nous ! Car nous donnons de l’argent pour nous fabriquer nos peurs et nos angoisses qui manquent tant dans nos vies ! Nous achetons nos propres malheurs, on nous la taxe même par la redevance ! Et bientôt sûrement sur nos forfait Internet !

Ce n’est qu’un exemple du feuilleton journalier, il s’indexe sur des sondages, renifle l’air du temps et frappe au bon moment ! C’est ainsi qu’on oublis pourquoi les avions s’écrasent, pourquoi l’océan parfois prend des milliers de vie en quelques minutes. C’est ainsi qu’on oublis les guerres et l’économie vacillante. Qui reprend miraculeusement son souffle au moment ou la grippe nous vole le notre. Ne voyez vous pas qu’on nous manipule pour mieux consommer, pour oublier dans ce besoin de pouvoir d’achat que nous sommes des humains. Que nous valons mieux que ça ! Avons-nous perdu toute conscience personnelle au profit d’une conscience unique ? Celle de la peur ?! Celle du besoin ? Conduit par une poignée de gens qui croient savoir ce qui est bien pour nous. Et qui véhiculent leur idéologie à travers nos écrans plasma HDMI haute vitesse de réponse, sans aucune vergogne. La télé est devenu une idole, on lui laisse la meilleure place au centre du salon afin que nos invités puissent admirer la toute puissance en entrant ! Je pense au lieu de prière que nos aînés plaçaient aux meilleurs regards. Une vierge Marie, un bouda ou une bougie. Un lieu de culte et d’adoration !!

Je ne sais pas si tout ce qu’on nous dit est vrai. Je vois juste ce poison qui nous empêche de penser par nous même.

« Si c’est écrit dans le journal c’est que ça doit être vrai ». Le roi a dit : « le roi a raison »


Rémy

jeudi 19 novembre 2009

Qui se souvient de " Cocoshaker" ?

vendredi 6 novembre 2009

La pêche en mer.

mardi 3 novembre 2009

Autre-monde: Malronce


La suite de l'alliance des trois sort demain. Avis a tout les Fans de Chattam.

La chauve souris d'Halloween.

dimanche 1 novembre 2009

18 heures de trop chapitre 2 , l'hôte de la marquise




Je me réveillais les yeux lourd de fatigue. Comme si je n’avais dormis qu’une ou deux heures. L’odeur de fumé du feu de bois mourant inondait mes narines. Et les quelques cendres encore rougeoyantes, crépissaient le mur d’une timide lumière. J’avais choisi cette maison pour cette unique raison, il y avait une belle cheminée. C’est ainsi quand on a été élevé près d’un âtre, ou les soirs d’hiver sentent les châtaignes grillées. La ou les soirées télé revêtent une couverture exagérément chaleureuse.

Ainsi cette senteur d’enfance me rassura et je pris mon café sereinement. La journée passa.


Plus tard dans la soirée une vision me troubla.


J’avais fais la route jusqu'à Pompadour en Corrèze pour effectuer un contrat. C’est un lieu étrange. Ancien site gallo-Romain, il a gardé tout le charme d’une cité médiévale. Ainsi que toute ses rumeurs. La meilleure période pour visiter et comprendre la magie de cet endroit est le début de l’hiver. Des grands pins bordent les routes sinueuses, goudronnés avec trop de hâte entre les ruines et les murettes de pierres. Une légère chute de neige a recouvert les toitures d’ardoise, et le froid saisissant décourage les plus téméraires d’entre eux à sortir après 18h. C’était justement la bonne période pour le jour de ma première visite las bas.


J’avais réservé une chambre l’auberge de la Marquise. Un lieu extraordinaire ! Tous les éléments étaient réunis pour passer une soirée dans une véritable maison hantée. Il avait la maîtresse de maison emmitouflée dans une couverture de fortune, petite et très souriante, l’air heureuse d’accueillir enfin un client.En effet, il ne me fallut pas longtemps pour comprendre que j’étais seul dans tout le château. Il y avait aussi le froid, glacial ! La vieille chaudière fuel avait du mourir bien avant les premières gelées. Et la température extérieure n’avait rien à envier à la douceur intérieure. 5° de différence tout au plus. Et il avait bien sur la chambre. Immense, le sol en pierre, une cheminée, un lit louis II et une fenêtre désespérément fuyarde se cachait derrière des rideaux sombres. Une télévision apposée sur un secrétaire rongé par le temps, n’allait pas du tout avec le décor. Hormis ce détail, je me surpris à aimer cet endroit. Ce mélange d’étrange, de froid et d’ancien me plongea immédiatement des années en arrière. Au temps des cavaliers mystérieux qui voyageaient à travers le pays, afin de distribuer les nouvelles de la capitale. Le grincement des volets, le sifflement du vent enveloppant les feuilles mortes ajoutais a cette battisse une certaine magie. J’étais émerveillé et je me jurais de conseiller cet endroit aux voyageurs en mal de nouvelles sensations.


Le repas se passa dans la grande salle, ou je me trouvais seul attablé au milieu de centaines de chaises vides. Au dessous d’un lustre qui faisait bien 3 mètres d’envergure, mais qui n’éclairais que le plafond. Je mangeais ainsi dans la pénombre et au centre des invités fantômes.

Alors que j’attaquais le dessert, mon regard se posa à l’extérieur. La neige fine du début d’après midi s’était transformée en gros flocon tombant lourdement sur les pavés. Une silhouette se profila, boitant sur sa patte avant, un chien de belle taille avançait lentement vers la baie vitrée. La lumière artificielle d’un vieux lampadaire ne suffisait pas a distingué la race de l’animal. Mais une chose était sure, cette bête n’avait que trois pattes ! Trois monstrueux appendices qui ne semblaient pas craindre le sol gelé. Il ralentis au niveau du trottoir et s’assis tranquillement. La bête huma vers l’hôtel de sa truffe noire. Un soir normal j’aurais penser qu’il avait faim et que l’odeur des cuisines l’aurait attiré jusqu’ici. Mais j’avais l’impression que c’est moi qu’il sentait. Qu’il m’avait chercher toute la journée et qu’il se trouvait enfin face a sa proie. Il baissât la tête et me fixa de ses yeux pourpres. Je le fixais aussi d’un regard sûr, espérant le faire fuir. Plusieurs minutes passèrent sans que ni lui ni moi n’osions déposer les armes. Je voyais bien dans son regard qu’il resterait la toute la nuit.

La maîtresse de maison me héla du fond de sa cuisine pour me demandais si je voulais un café. Je tournais mon regard pour lui répondre que non. Puis de retour sur la rue, l’animal avait disparu ! Il a gagné cette manche ! Me dis-je. Je te connais, je sais qui tu es, et je ne te laisserais pas faire cette fois. Je ne te laisserais pas entrer dans mon âme ce soir ! J’ai besoin de repos, laisse moi !

Je me dis que la fatigue enfin allait m’anéantir dès lors que mes membres seraient allongés. Et je n’inspirais qu’à une chose. Dormir oui dormir !

Je souhaitais bonne nuit à l’hôtelière et regagnais ma chambre. Après avoir jeté une dizaine de couvertures sur le grand lit, je m’engouffrais rapidement tout habillé et m’endormis aussitôt.

Le chien hurla toute la nuit, et il m’était impossible de dire si je l’avais rêver ou pas. Mais au réveil, mes oreilles résonnaient encore de ces aboiements sans vie.

Je pestais intérieurement de l’avoir laisser entrer. Je me réveillais fatigué une fois de plus. Il avait a nouveau volé ma nuit.

Je rangeais mes affaires dans ma valise et me préparais à quitter les lieux, car une nouvelle journée allait commencer.


Rémy






(L’auberge de la marquise existe réellement, bien plus accueillant que je le décris dans mon histoire. Si vous laissez parfois votre imagination prendre le dessus sur votre raison, alors vous passerez un séjour inoubliable)


La première photo est bien une chambre de l'auberge, la deuxième est la salle des repas du fairyland II non loin de la.