Une journée de plus.

…une journée de plus. La sempiternelle solitude semble prendre le pas sur ma conscience. Je serais demain ce que hier je refusais d’admettre. La nostalgie d’une vie meilleure au profit de mon avenir, voila ce que je dois travailler.
Je traverse les régions, je longe les départements, je sillonne les monts et les vallées à la recherche de moi-même. Et dans ces méandres saccagés de mon subconscient je me surprends à rêver a l’aboutissement de mon bien être. Il faut me rendre à l’évidence ! Je me suis perdu. Et pourtant… Je me souviens de la luciole qui autrefois éclairait mon chemin. Je donnerais cher pour la voir réapparaître ! Je n’ai cependant plus besoin d’elle !


J’ai rencontré un homme qui a traversé la place du capitole et a arpenté l’avenue de muret a dos de mulet, pour aller voir sa femme qui venait de mettre au monde son premier fils. J’ai rencontré un homme qui dans les cas de sa vie les plus grave, se soignait avec du reggae, Tiken jah fakoly, Yanis Odua, the wailers, bob et j’en passe, ont fait de lui le type le plus zen que je n’ais jamais connus.
J’ai rencontrer un républicain, un franc-maçon, un parachutiste, un sous-marinier, un bègue, une danseuse du ventre, une soudeuse, un alsacien, une serveuse, un père noël, un idiot, un mime, un vrai gaulois, deux chèvres et un authentique chameaux ! Tout ceci en l’espace d’une semaine !
Et si je me pose encore la question du bien fondé de ma motivation, c’est que je n’ai pas encore compris ce qui fait de moi ce fantastique crétin ! Ce qui fait de nous tous des égoïstes en puissance ! Je passe a coté du la plus grande richesse que l’homme n’est jamais crée : « Lui-même ! »
Paradoxalement plus cette richesse est abondante, plus elle nous échappe. C’est dans les plus grande ville que l’on retrouve les plus grandes solitudes.

Etre seul au milieu de tous, voila ma plus grande frayeur, voila pourquoi je continu a y croire. Voila pourquoi je me bats, voila pourquoi j’y pense encore à cette petite luciole ! Parce qu’elle était la seule a penser a moi. Un petit rêve inachevé dans cette torpeur soudaine…

A suivre.

Rémy