lundi 21 juillet 2008

La mémoire me revient, et tout doucement je m’éveille.


...J’étais piégé, retenu ici par mes actes, près a faire demi tour et repartir au plus vite vers ma voiture, les pensées revinrent, j’étais immobile ! A cet instant je ne pouvais plus rien faire, mes membres figés, les mains sur le visage mes larmes prêtes à couler. « Chasser ces pensés ! Oublier les erreurs ! » Que pouvais-je faire ? Le passé me rattrape malgré moi.
Si le chemin du repentis ressemble a ça, alors le hasard est décidément son meilleur allié. Je connaissais ce village, j’en étais sur à présent. Une petite route escarpée grimpait sur les hauteurs de la colline sur laquelle il avait été érigé. Je me souviens, les maisons semblaient protéger un trésor caché. Les habitants accrochais les fleurs uniquement du coté intérieur du village, comme pour garder intact la beauté de ce site qu’ils protégeaient des touristes. Pour le voir, les passant devaient rentrais a l’intérieur des murailles, oublier leurs véhicules, et faire silence. Seules les abeilles avaient droit de paroles. Je me remémorais cet endroit avant qu’il ne soit assombri par mes péchés. Il y avait ces marches qui donnaient en montant sur des multitudes de ruelles fleuries, s’écoulant doucement sur des rocs taillés avec soins. Plus haut s’étendais le châteaux dominant la vallée. Majestueux ! Les cicatrices des batailles passées l’avaient rendu sage. Les miennes étaient encore ouvertes, apparemment impossible à guérir. J’avançais prudemment le long des murailles de ce village fortifié. Je ne pouvais pas savoir ce qui allait m’arriver. Poussé par une incontrôlable curiosité et un désir de liberté toujours aussi fort, j’avançais vers ce qui allais être ma délivrance...


Peut être qu’un jour je publierais ce texte en entier.
Extrait de : « Dix huit heures de trop ». Rémy Gonzalez

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est toi qu'a écrit cela ? Oo
Tu me laisse bouche bée !
Bisous

Gonzalez Cuisine a dit…

Oui tu devrait le mettre en entier !