samedi 12 juin 2010

Les bestioles bancales.


Et maintenant, je sais qu’on ne peut garder indéfiniment un souvenir heureux. C’est comme les litres d’air au sommet du mont, que l’on boit à pleins poumons. Se gorger de cet air pur qui vivifie tant l’esprit. L’oxygène oxyde les vieux clous laissés à l’abandon, le souvenir dessèche le cœur et l’âme.

Un jour il faut le rendre a son propriétaire, pour garder intact toutes ses saveurs avant qu’elles ne disparaissent. J'en garde tout de même un peu pour moi et mes récits. Car si l'amour n'est qu'aventure, la solitude n'a pas d'histoire.


Rémy


Avec le temps, vous verrez que parfois, ce qui compte, ce n'est pas ce qu'on a, mais ce à quoi on renonce. ( Carlos Ruis Zafon "l'ombre du vent")

1 commentaire:

Gonzalez Cuisine a dit…

Très joli et tu as bien raison...